Carte d'Art - Alphonse Mucha : L'hiver

Carte d'Art - Alphonse Mucha : L'hiver

22,00 €
TTC

Cette carte d'Art, ornée d'une interprétation de L'hiver d'Alphonse Mucha, vous séduira par la délicatesse de la représentation d'une saison pourtant connue pour sa rudesse.


Une carte d'Art représentative de l'Art nouveau à conserver, à envoyer ou à insérer dans un cadre ... autant de possibilités laissant libre cours à votre imagination !

Le tirage d'Art de l'œuvre étant contre-collé sur le fonds de carte, il vous sera possible de le décoller délicatement pour l'utiliser à d'autres fins (marque-page, décoration murale, doux message laissé à un proche ...).

Alphonse Mucha - L'Hiver
Quantité

Carte

Format fermé : 15 x 20 cm

Format ouvert : 20 x 30 cm

Papier couché épais

Œuvre imprimée

Sur papier d'art 

Impression de très haute qualité

Format : 6,9 x 16,2 cm

Enveloppe

Format : 16,2 x 22,9 cm

Papier d'art blanc

Avec bande de protection

FSC®

À propos de l'artiste

Quel parcours que celui d'Alphonse Mucha (1860-1939), artiste tchécoslovaque représentant majeur du style Art nouveau et créateur aux multiples casquettes puisqu'il a été Affichiste, Décorateur, Graphiste, Illustrateur, Lithographe, Peintre, Photographe et Professeur d'art !

S'il a rencontré de nombreux obstacles dans sa carrière, (à 18 ans, il se voit refuser l'entrée à l'Académie des Beaux-arts de Prague ; à 21 ans, suite à l'incendie du Ringtheater, un grand théâtre populaire viennois principal client de son employeur, il est licencié par son entreprise en raison de son statut du plus jeune décorateur ; bien plus tard, ses toiles ne rencontreront pas le succès aux Etats-Unis et il devra abandonner ce format de travail pour retrouver les affiches et dessins qui ont fait son succès en Europe ...), force est de constater que sa passion pour l'art et son talent exceptionnel lui ont permis de dépasser les épreuves (sauf les dernières, sa pneumonie en 1938 et les interrogatoires de la gestapo en 1939, suite à son retour à Prague), puisant dans toutes les techniques des arts graphiques et de l'art décoratif de la seconde moitié du XIXème siècle et du début du XXème siècle, afin de créer et d'imposer un style Art déco propre à lui-même.

Son histoire artistique est marquée par le peintre Hans Makart, l'École des Beaux-arts de Munich, le sculpteur Ludwig von Herterich (l'un de ses professeurs), l'influence de son camarade d'étude Karel Vitězslav Mašek, et en 1887, l'académie Colarossi ainsi que l'académie Julian à Paris où il y rencontre le futur peintre post-impressionniste Paul Sérusier qui deviendra la tête de proue des Nabis. Et c'est à Paris que Mucha est recruté comme illustrateur par la maison d'édition Armand Colin qui s'occupe notamment des affiches publicitaires de Sarah Bernhardt, une comédienne, tragédienne, peintre, sculptrice et une célébrité incontournable de la seconde moitié du XIXème siècle et du début du XXème siècle. Emerveillée par le graphisme novateur de Mucha, cette artiste recrutera ce dernier afin qu'il réalise les affiches publicitaires de ses pièces. Fort du succès de ses affiches pour le théâtre, il sera sollicité par les marques et la haute société parisienne.

Soulignons également l'influence de l'identité bretonne sur Mucha qui intégrera de nombreux détails de la flore et de la faune locale à son ornementation Art déco, en vogue à la Belle Époque.

Charles Crane, industriel rencontré à Chicago aux Etats-Unis, devient un mécène important de Mucha et lui permettra de créer, notamment entre 1911 et 1928, "l'épopée Slave", projet majeur de la carrière du peintre qui tenait à illustrer l'histoire et l'essor des Slaves et à témoigner de son attachement à son pays natal et de son rêve d'unité entre les peuples slaves.

En 1900, Mucha apparaît au catalogue de l'exposition universelle, est auréolé de la médaille d'argent et du titre de Chevalier de la Légion d'honneur.

À propos de l'œuvre

Nous souhaitions depuis longtemps partager notre admiration pour le travail d'Alphonse Mucha et avons facilement trouvé sur Ebay la reproduction sous forme d'affiche de son œuvre "L'Hiver" qui compte parmi nos préférées.

Vers 1896, Alphonse Mucha peignit une série de quatre panneaux représentant les saisons. Dans le panneau décoratif "L'hiver", on retrouve toute la grâce et la maîtrise du peintre pour les dessins de jeunes femmes. Enveloppé dans une cape dont les couleurs s'harmonisent parfaitement avec le paysage alentour, le personnage féminin semble protéger et réchauffer un oiseau contre les frimas, comme Mucha l'a peint plus explicitement dans d'autres panneaux représentant cette même saison.

Ici, tout rappelle un hiver serein dans une nature calme et presqu'endormie : on imagine le pas feutré de la jeune dame, au milieu de la neige recouvrant les buissons et du givre dessinant çà et là des motifs en forme de flocons de neige.

Le "style Mucha" percute immédiatement notre iris : une composition verticale (inspirée des estampes japonaises) est associée à une esthétique très personnelle mêlant lignes organiques et formes sinueuses. La beauté féminine est sublimée : un jeu subtil de courbes et contre-courbes accentue la sensualité et la volupté de la jeune dame. Les contours de l'œuvre sont particulièrement soignés, révélant également des arabesques dont l'expression libre, souple et flexible génère une énergie en harmonie avec celle du monde végétal.

En son temps, le graphisme novateur de Mucha a fait mouche. Les collectionneurs s'appliquaient même à découper des affiches conçues par l'artiste, considérées comme de véritables objets d'art précurseurs d'un nouveau mouvement artistique.

Si, au moment de sa mort, le "style Mucha" était considéré démodé, l'intérêt pour son style distinctif a connu un fort regain dans les années 1960 (avec un intérêt général pour l'Art nouveau) et est particulièrement évident dans les affiches psychédéliques de Hapshash et The coloured Coat, le nom collectif de deux artistes britanniques, Michael English et Nigel Waymouth, qui ont conçu des affiches pour des groupes tels que Pink Floyd et The incredible String Band.

Les artistes psychédéliques ont souvent copié des œuvres d'Art nouveau dans des affiches de groupe comme The Grateful Dead f.ex. Les formes et les lettres douces et fluides ont également fait leur retour avec un peu plus d'audace et avec des couleurs loin d'être sobres mais évoquant plutôt un trip acide. L'artiste contemporain Echo Chernik semble influencé par les lignes ondulantes de l'Art nouveau et transporte le langage des formes à notre époque actuelle. 

Photographie de l'œuvre : Agence Photo Création Christophe Viaud

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